Tiens, je n'imaginais pas qu'il y avait autant de femmes faisant le métier de routier dans les 70. Je ne sais pas si c'est conforme à la réalité, ici en tout cas, cela sert le propos d'une revendication féminine, peut-être histoire que la série se donne bonne conscience.

Sinon, le début de l'épisode avec Bip-Bip et le Coyote revisité m'a fait espérer un coup d'accélération du show, avec un coté cartoonesque qui serait emprunté. Mais non, la suite retombe dans ses travers, notamment le fait que tout est vraiment trop facile pour tout le monde : Jim se sert une nouvelle fois de son "charme" pour dragouiller une secrétaire et obtenir l’information dont il a besoin (j'ai compté, c'est au moins la 3ème fois en 4 épisodes qu'il fait un coup comme ça), Nina et Awan arrivent à décrypter bien trop rapidement un code hyper complexe et tout pété mis en place par le flic fou, tandis que l'affrontement avec le tueur à gage s'arrête au plein milieu de la bagarre car les deux adversaires ont envie de boire un coup et deviennent dans la foulée deux best friends forever. 

La série se situe donc dans un entre-deux, dans un délire qui reste trop sage et pas assez poussée pour devenir jouissif, ce qui fait que les résolutions des intrigues, sans ce second degré appuyé qui serait salvateur, apparaissent plus comme de la fainéantise des scénaristes. Et je n'arrête pas de me dire que la série pourrait durer des saisons et des saisons sur ce faux rythme, sans jamais réussir (ou même tenter) à nous amener dans un ailleurs inconnu et inédit.